Tout ce que l’on doit abandonner c’est l’idée que le samsara est un objet qui existe par lui-même en dehors de nous-mêmes et le fait que l’on s’attache à cet objet. C’est cela qu’il faut abandonner car, lorsqu’on a compris que le samsara est notre esprit, ce n’est plus du samsara. Le corps et l’esprit sont l’esprit de Bouddha, et finalement le samsara devient nirvâna. C’est cette dualité qu’il faut travailler petit à petit au travers de la pratique de la méditation. L’idée qu’il y a un objet extérieur et nous ici va disparaître. Que fait-on ? Il faut lâcher la saisie au samsara ou à la manifestation parce qu’il est vrai qu’on s’y attache et que l’on croit que c’est réel. Peu à peu, au travers de la méditation, on comprend que la manifestation est notre esprit, Que celui qui perçoit cela est notre esprit. On n’a donc pas besoin de le rejeter, et on n’a pas besoin non plus de le saisir. On affine ensuite avec la stabilité de l’esprit ; on se rend compte que tout est production de l’esprit et cela devient une certitude à un moment. Chaque mouvement, chaque manifestation du monde, chaque idée est perçue comme le mouvement de l’esprit et à chaque fois que l’on observe quelque chose – une manifestation, un mouvement de l’esprit – on voit l’esprit et on voit la nature de l’esprit. Il n’y a plus de dualité et on arrive à la certitude.
Sep
12
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