L’esprit, dans sa nature ultime, est vacuité et cette vacuité recèle en elle-même un dynamisme, une capacité de cognition qui n’est autre que la claire lumière ou luminosité. Cette clarté est indissociable de la vacuité comme l’humidité l’est de l’eau. Ces deux mots, vacuité et claire lumière, ne désignent pas deux choses distinctes car alors la nature de bouddha serait un phénomène composé . Cette vacuité-luminosité est la trame insubstantielle qui sert de « support » aux émergences de l’esprit, les diverses consciences aussi bien que les phénomènes perçus et saisis par l’esprit dualiste, ce qui recouvre et occulte cette claire lumière tant que perdure le pouvoir de l’ignorance et des voiles obscurcissants.
Déc
30
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