Tout ce qu’on vit, toute la manifestation, est le jeu, la projection de l’esprit. Et l’esprit, quand à lui, depuis le temps sans commencement est indifférencié du dharmakaya, la vérité ultime. Cette dimension ultime pénètre tout l’espace, tous les êtres, tout l’univers : elle est l’espace omniprésent, omnipénétrant qui anime tous les êtres. Le dharmakaya qui m’anime est identique au dharmakaya qui anime tous les êtres, c’est le même, l’unique dharmakaya.
Comme êtres qui errent dans le cycle des existences nous ne sommes pas en contact avec cette dimension ultime que l’on appelle le dharmakaya. Pour le « voir », le réaliser, il faut purifier les voiles qui recouvrent notre nature éveillée, notre nature de Bouddha, par les deux phases de méditation : la phase de développement (kyérim) puis la phase d’achèvement (dzogrim). Ces deux aspects de la méditation se trouvent dans la pratique de Sangyé Menla comme aussi dans toute autre pratique du Vajrayana.
Oct
21
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