L’esprit change, il n’y a rien de sûr en lui. le corps change, il n’y a rien de sûr en lui. Tous deux sont impermanents ; tous deux sont source de souffrance ; tous deux sont dépourvus d’un soi. Le Bouddha a expliqué que cet ensemble corps-esprit n’est ni un être, ni une personne, ni un soi, ni une âme, ni « nous », ni « eux ». Ce n’est que l’agrégat d’éléments : terre, eau, air et feu. Seulement des éléments !
Quand l’esprit verra cela, il se libèrera des attachements qui font croire que je suis beau, je suis bon, je suis mauvais, je souffre, je possède – je ceci ou je cela. Vous ressentirez un état d’unité parce que vous aurez clairement vu que toute l’humanité est semblable dans son essence. Il n’y a pas de « je », il n’y a que des éléments.
Quand vous approfondirez l’impermanence, la souffrance et le non-soi et que vous les verrez clairement, il n’y aura plus d’attachement à un soi, un être, un « je », un « il » ou un « elle ». L’esprit qui verra cela engendrera nibbida, le désenchantement et le détachement. Il verra toute chose seulement comme impermanente, insatisfaisante et sans « soi ».
C’est alors que l’esprit s’arrête, que l’esprit est Dhamma. L’avidité, l’aversion et les concepts erronés diminuent et reculent petit à petit, jusqu’à ce qu’il ne reste que l’esprit, seulement le pur esprit. C’est ce qui s’appelle « pratiquer la méditation ».
Mai
20
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