Pour ceux aux facultés moindres, la parfaite vision est la certitude en la causalité karmique.
Pour ceux aux facultés intermédiaires, la parfaite vision est de réaliser les quatre unions (apparences vides, sonorités vides, intelligence vide, et les trois ensemble) : tous les phénomènes externes ou internes étant apparences et cognitions vides.
Pour ceux aux facultés supérieures, la parfaite vision est de réaliser l’inséparabilité de l’observé, de l’observateur et de l’observation.
Pour ceux aux facultés moindres, la parfaite méditation est de demeurer uniquement sur le support de pratique.
Pour ceux aux facultés intermédiaires, la parfaite méditation est de demeurer en samâdhi des quatre unions.
Pour ceux aux facultés supérieures, la parfaite méditation est de demeurer en l’état de non-référence en lequel médité, méditant et pratique sont inséparables.
Pour ceux aux facultés moindres, la parfaite conduite est de garder les prescriptions de la causalité karmique comme la prunelle de ses yeux.
Pour ceux aux facultés intermédiaires, la parfaite conduite est d’agir avec toute chose comme si elle était rêve ou illusion.
Pour ceux aux facultés supérieures, la parfaite conduite est, en quelque circonstance que ce soit, de pratiquer le non-agir.
Pour ceux aux facultés supérieures, intermédiaires, moindres, le parfait signe de réalisation est la diminution et l’apaisement de la saisie égotique et des passions.
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