Le « je », qui est simplement imputé pat l’esprit, nous apparaît exister de façon intrinsèque ; nous y croyons alors et le chérissons comme le plus précieux et le plus important parmi l’infinité des êtres vivants. Apaiser les problèmes de ce « je » et obtenir son bonheur devient la chose la plus importante au monde. Pourtant ce que nous chérissons est en réalité une hallucination. Quand nous examinons l’objet qui est le fondement de notre auto-chérissement, nous ne trouvons rien à chérir ; il est vide. Si nous ne faisons pas cette analyse, nous croyons simplement en l’hallucination, il semble y avoir un « je » réel qui vaille la peine d’être chéri. Telle est la nature de notre auto-chérissement.
Oct
01
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