Le terme signifiant « esprit » en tibétain est sèm ou shépa « cela qui connaît ». Il y a donc cette connaissance, mais si on essaie de découvrir ce qu’est cela qui connaît, on ne peut rien trouver. L’activité de connaître est continuelle, mais on ne peut rien trouver qui connaisse de sorte qu’on puisse dire : « ceci » est l’inexistence d’un soi. En l’absence d’esprit ainsi désignable, il y a inexistence d’un soi et il y a vacuité, c’est ce qu’on peut appeler l’inséparabilité de la clarté et de la vacuité.
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Reposer sans pensées est la méditation de samatha, et voir que les pensées ne sont rien d’autre qu’une manifestation de l’esprit est la méditation de vipasyana.
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En résumé, nous méditons dans la posture assise et concentrons notre esprit sur l’inséparabilité extérieure de l’apparence et de la vacuité, et sur l’inséparabilité intérieure de la pure connaissance et de la vacuité.
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