D’un côté il y a l’illusion, la projection illusoire, c’est la nature imaginaire. De l’autre côté il y a la nature véritable (nature parfaitement établie) du phénomène qui n’est que cette coproduction conditionnelle (nature dépendante des conditions). La coproduction conditionnelle selon qu’elle est interprétée d’une manière ou d’une autre, c’est le pivot du samsara ou du nirvana. Du coup cela nous permet de comprendre cette idée que samsara et nirvana ne sont qu’une seule et même chose et que cela dépend simplement de notre perception.
Et cela c’est génial, cela permet de comprendre le nirvana dynamique aussi. C’est à dire le nirvana dynamique, c’est qu’en fait ce ne sont pas les choses qui sont le samsara, ce n’est pas le monde qui est le samsara, ce ne sont pas les autres qui sont le samsara, c’est notre perception des choses, du monde, des autres qui est samsara, à cause de nos conditionnements. Mais dans la réalité tout est nirvana.
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La nature dépendante reconnue pour telle c’est la nature parfaitement établie. La nature dépendante non reconnue pour ce qu’elle est, mais sur laquelle on investi une imagination c’est la nature imaginaire et c’est le samsara ! … la nature dépendante (relatif non illusionné) est imaginaire d’une part (relatif illusionné) et absolue d’autre part (nature parfaitement établie).
Le fonctionnement de l’esprit selon le Chittamâtra
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