En observant ainsi le va-et-vient de nos pensées, nous nous rapprochons sans cesse de la vue correcte de la vacuité. Des semblants d’apparence concrète surgiront, resteront pour un temps avant de s’en retourner à la nature claire de l’esprit. Devant la disparition successive de chaque pensée, exerçons-nous à ressentir cette extinction comme beaucoup plus réelle que son émergence originelle apparemment concrète. Plus nous nous exerçons à ce ‘non-voir’ , plus nous nous familiariserons avec l’étendue claire de notre esprit. Alors même si surgissent des pensées et des émotions extrêmement destructrices telles que la colère ou la jalousie, nous garderons le contact avec la pureté sous-jacente de notre conscience. Cette pureté ne nous quitte jamais : toutes les émotions perturbatrices vécues ne sont qu’obscurcissements superficiels qui eux nous quitteront, pour laisser place à la nature de notre esprit, claire par essence.
Mar
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