« Tous les phénomènes conditionnés sont impermanents. Leur nature est d’apparaître et de disparaître. L’apaisement des phénomènes conditionnés est le véritable bonheur. »
« L’apaisement des phénomènes conditionnés est le véritable bonheur » dit le chant. Si nous comprenons les sankhara, les fabrications mentales, et que nous parvenons ainsi à les apaiser, c’est le plus grand des bonheurs. Il est véritablement méritoire de parvenir à calmer les proliférations mentales, à calmer le sentiment d’être « quelqu’un », à lâcher le fardeau du « soi ». En transcendant cela, on voit l’inconditionné, ce qui signifie que, quoi qu’il arrive, l’esprit ne va rien fabriquer autour. Rien de peut jeter le trouble dans l’équilibre naturel de l’esprit. Que souhaitez de plus ? C’est la fin, le poteau d’arrivée.
Le Bouddha a enseigné « ce qui est ». Quand nous faisons des offrandes, que nous écoutons ou lisons des enseignements sur le Dhamma, c’est pour découvrir et réaliser « ce qui est ». Si nous le réalisons, nous n’avons plus besoin d’aller étudier vipassana, la méditation de la vision pénétrante, car elle apparaîtra d’elle-même. Aussi bien samatha (la méditation qui calme l’esprit) que vipassana apparaissent quand les conditions sont présentes, comme tous les phénomènes conditionnés. L’esprit « qui sait », qui se trouve au delà des conditions, est le point culminant de la pratique.
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