Pendant le confinement, mon rapport au temps changea. Il filait désormais à toute vitesse, j’étais consciente de chaque seconde qui passait. Je me sentais, à chaque instant, différente.
La phrase « Chaque seconde me rapproche de la mort » tournait dans ma tête, mais bien plus que de l’angoisse, elle amenait une certaine sérénité et joie de vivre. Cette prise de conscience m’offrit de vivre chaque instant au mieux, sans peur et en laissant partir les émotions perturbatrices de cet instant.
Ce concept d’ impermanence, qui me faisait si peur avant, notamment concernant mon propre corps, fut soudain agréable …
Sandra
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